Le Déjeuner sur l'herbe - Tableau

Prénom

Edouard

;

Nom

MANET

;

Date de naissance

1832

;

Lieu de naissance

Paris

;

Date de décès

1883

;

Lieu de décès

Paris

;

Notice biographique

Édouard Manet est né à Paris en 1832. Issu d'une famille aisée, il songe très tôt à une carrière dans la marine, mais il échoue au concours d'admission à l'École navale. Cela ne l'empêche pas d'embarquer sur un bateau-école à destination de l'Amérique du Sud : au cours de ce voyage, poussé par son goût pour l'art, il réalise déjà de nombreux dessins. Et quand il revient à Paris, quelques mois plus tard, son choix est fait : il entre dans l'atelier de Thomas Couture, un maître aujourd'hui un peu oublié, mais dont une toile, les Romains de la décadence, est au Louvre, pour y étudier la peinture.
À partir de 1852, pour parfaire ses études picturales, il se met à voyager : en Hollande, notamment, où il apprécie particulièrement les œuvres de Frans Hals, puis en Allemagne, en Autriche, en Italie et surtout en Espagne, où il laisse éclater son admiration pour les toiles de Vélasquez et de Goya.
Ses premières œuvres connues, comme l'Enfant aux cerises ou l'Enfant au chien, se ressentent de l'influence des maîtres espagnols : tirés de la vie de tous les jours, ses sujets sont traités avec une grande vigueur, accentuée par des contrastes lumineux obtenus avec des couleurs pures.

Date de création / Epoque

1863

Lieu de création

Paris

Désignation

Le Déjeuner sur l'herbe

Désignation

Tableau

Domaine

Peinture

Matière et technique

Huile

; Toile

Mesures

Hauteur en cm : 208

; Largeur en cm : 264

Description analytique

A droite, à demi allongé, Eugène Manet, frère du peintre, qui devait épouser Berthe Morisot ; au centre, Leenhoff, sculpteur hollandais, qui deviendra plus tard le beau-frère de Lalannet ; à gauche, Victorine Meurend, le modèle qui posera la même année pour l’Olympia. Notre tableau, inspiré par le Concert champêtre de Giorgione, que l’artiste voulait répéter « dans la transparence de l’atmosphère », et par une composition de Raphaël, le Jugement de Pâris, gravé par Marc Antoine, ne fut pourtant pas compris et causa un scandale. Le réalisme des personnages, vus dans la lumière du plein air et non plus étudiés à l’atelier dans l’ambiance anonyme d’un intérieur, choqua comme une inconvenance.

La toile, rejetée du Salon officiel, exposée au Salon des Refusés de 1863, fut le drapeau autour duquel se rallièrent les futurs impressionnistes ; elle mit Manet à la tête du groupe des artistes qui allaient fonder cette école. Les jeunes peintres trouvaient dans ce tableau ce qu’ils cherchaient à réaliser : une peinture claire, donnant l’impression de la luminosité de l’air, où des figures humaines viennent se placer. Mais Manet se défendait de faire oeuvre révolutionnaire. « Faut-il qu’on soit niais, disait-il à Antonin Proust... pour dire que je cherche à tirer des coups de pistolet... Je rends aussi simplement que possible les choses que je vois. » C’est cette « simplicité si juste » qui frappait tellement Zola dans le Déjeuner sur l’herbe.

Institution / Département

Musée du Calvaire

Titre propre

Lalanne M. 1866

Titre propre

Blanc C., 1866

Titre propre

Lagrange L., 1866

Titre propre

Devier H., 1866

Titre propre

Monrtrossier E., 1866

Titre propre

Hamerton Ph. G., 1868

Titre propre

Berthon A., 1883

Titre propre

Marionneau C., 1886

Titre propre

Clément C. E., Huton L., 1889

Titre propre

Beraldi H., 1885-1891

Titre propre

Guerin A., 1984

Bibliographie

Lalanne M. 1866

Blanc C., 1866

Lagrange L., 1866

Devier H., 1866

Monrtrossier E., 1866

Hamerton Ph. G., 1868

Berthon A., 1883

Marionneau C., 1886

Clément C. E., Huton L., 1889

Beraldi H., 1885-1891

Guerin A., 1984

Exposition

1874, Bordeaux, Exposition des oeuvres de Maxime

Situation de l'objet

Exposé

Collection antérieure

Collection privée

; MOREAU-NELATON Etienne

; 1906

; Paris

Numéro d'inventaire

2001.1.19

Nombre d'objets

1

Nombre de parties

1

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